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Accueil » Blog » GetBill : l’IA téléphonique qui défie le recouvrement à l’ancienne

GetBill : l’IA téléphonique qui défie le recouvrement à l’ancienne

Dernierre mise à jour 4 novembre 2025 09:00
L. Lumen
Published: 4 novembre 2025
Bootstrapping FinTech IA SaaS Startup
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21 Min de lecture
GetBill

Je me souviens encore du bruit.

Contents
  • Le Problème Invisible : Pourquoi 89% des Cabinets Refusent l’IA
  • GetBill : L’Architecture de la Disruption Silencieuse
    • L’offre est simple :
  • Le TAM Fragmenté : Quatre Marchés, Une Solution
  • Joachim Mercier : De ClapCharts (Default Dead) à Get Bill (Default Alive)
  • Le Paysage Concurrentiel : Pourquoi GetBill Est Seul sur le Téléphone
  • 2027 : GetBill Sera-t-il le Salesforce du Recouvrement Français ?
    • Questions Fréquentes (FAQ)
      • Qu’est-ce que GetBill ?
      • Qui est Joachim Mercier ?
      • Combien GetBill a-t-elle levé ?
      • Quel problème GetBill résout-il ?
      • Quelle est la taille du marché du recouvrement en France ?
      • Pourquoi pas LeanPay, Upflow ou Clearnox ?
      • Qui utilise GetBill aujourd’hui ?
      • Quels sont les prochains objectifs de GetBill ?
        • Conclusion : L’Inertie Française Face à l’Évidence Mathématique
    • Liens Internes MagStartup

Pas celui des sonneries téléphoniques incessantes qu’on imagine dans un cabinet de recouvrement parisien. Non. Le bruit du silence. Ce silence assourdissant qui suit l’appel du quinzième client qui refuse de décrocher, qui bloque votre numéro, qui vous envoie vers la messagerie vocale pour la énième fois. Et je le dis avec une amertume sincère : le recouvrement traditionnel en France est un cauchemar émotionnel pour ceux qui le pratiquent—et une catastrophe financière pour ceux qui y comptent.

Voilà le chiffre qui tue la fiction : 4,8 milliards d’euros d’impayés ne sont jamais réclamés en France chaque année, selon les données Xerfi. Pas « difficilement recouvrés ». Pas « en litige ». Jamais réclamés. Abandonnés. Perdus. Sur un total de 59 milliards d’euros d’impayés annuels, ces 4,8 milliards représentent l’équivalent de 200 000 emplois menacés et 25% des défaillances d’entreprises en France. Et pourquoi ? Parce que personne ne décroche. Parce que relancer coûte entre 50 et 80 euros par appel. Parce que les cabinets traditionnels ne scalent pas.

C’est là qu’intervient GetBill. Pas avec une révolution technologique. Avec une révolution d’applications. Prendre ce qui existe (l’IA vocale conversationnelle) et le déployer dans un marché qu’on a abandonné au siècle dernier : le recouvrement français par téléphone. Fondée en février 2025 par Joachim Mercier, cette startup parisienne propose des agents vocaux IA qui automatisent les relances téléphoniques pour cabinets de recouvrement, sociétés d’affacturage et gestionnaires immobiliers. Sans financement externe. Sans équipe de 50 personnes. Juste une conviction : si l’IA peut vendre des pizzas par téléphone aux États-Unis, elle peut récupérer des loyers impayés à Paris.

Le Problème Invisible : Pourquoi 89% des Cabinets Refusent l’IA

Pour être tout à fait franc, il y a quelque chose de profondément ironique dans le marché français du recouvrement. D’un côté, 60% des agences déclarent évaluer ou déployer l’IA, selon Cognizant. De l’autre, seulement 11% l’utilisent réellement. Cet écart de 49 points de pourcentage n’est pas un bug. C’est le système.

Les cabinets traditionnels—Paris Contentieux, France Contentieux, Agir Recouvrement—fonctionnent sur un modèle simple : humains au téléphone, relances manuelles, coût fixe par appel. Un modèle qui date des années 1980. Pourquoi changer ? Parce que McKinsey documente une réduction de 40% des coûts opérationnels avec l’IA, une amélioration de 10% du taux de recouvrement, et une hausse de 30% de la satisfaction client. Mais voilà : seulement 4% des organisations rapportent des bénéfices financiers significatifs aujourd’hui, selon Capgemini.

Le paradoxe ? L’IA fonctionne. Mais l’écosystème résiste. Les cabinets ont peur de perdre le contrôle, de déshumaniser le recouvrement, de se tromper dans le déploiement technologique. Résultat : ils continuent de payer 50 à 80 euros par relance manuelle alors qu’un agent IA coûte une fraction de ce prix—et peut passer 100 appels par jour sans pause café.

GetBill : L’Architecture de la Disruption Silencieuse

Get Bill n’est pas une startup « IA générative » qui cherche à lever 20 millions d’euros pour construire un LLM propriétaire. C’est une startup d’application qui utilise des modèles vocaux existants (probablement OpenAI Whisper + GPT pour la voix, ou équivalent comme Deepgram/AssemblyAI) pour automatiser un processus que personne n’a voulu automatiser avant.

L’offre est simple :

  • Agents vocaux conversationnels : L’IA appelle le débiteur, comprend ses réponses (même si elles sont évasives ou agressives), adapte son ton, et enregistre tout pour conformité légale.
  • Intégration ERP/CRM : GetBill se connecte aux systèmes existants des cabinets (iQera, Intrum, ou simples tableurs Excel) pour récupérer les listes de débiteurs et mettre à jour les statuts automatiquement.
  • Conformité RGPD + Droit Français : L’IA respecte les délais légaux, enregistre les consentements, et ne harcèle pas (contrairement aux humains stressés).

Et c’est là que Joachim Mercier devient dangereux—au meilleur sens. Il n’a pas besoin d’inventer la technologie. Il doit juste montrer qu’elle marche. Que quatre heures par jour de relances manuelles deviennent vingt minutes de supervision IA. Que 4,8 milliards d’euros abandonnés redeviennent actif.

Pensez-y : Recouvrement GetBill ne remplace pas les humains. Il gère les 80% de cas routiniers (retard de paiement simple, oubli, promesse non tenue) pour libérer les équipes sur les 20% complexes (litiges juridiques, restructurations, négociations sensibles). C’est le principe de Pareto appliqué au recouvrement : automatiser le volume, humaniser l’exception.

Le TAM Fragmenté : Quatre Marchés, Une Solution

Si GetBill réussit, ce ne sera pas en attaquant un seul segment. Joachim Mercier cible quatre verticales simultanément, chacune avec des pain points distincts mais une solution commune : l’automatisation vocale.

Segment 1 : Immobilier (loyers + charges copropriété)
Marché : ~8 milliards d’euros de revenus locatifs annuels en France. Le taux d’impayés atteint 3,43% en Île-de-France et dépasse 4% en zones rurales, contre 1,25% avant Covid. Les syndics et gestionnaires immobiliers perdent des heures chaque semaine à relancer les locataires. GetBill automatise ces appels, laissant les humains gérer les expulsions et litiges seulement.

Segment 2 : Affacturage & Prêt B2B
Marché : 800 milliards d’euros de crédit interentreprises en France. Les sociétés d’affacturage comme Allianz Trade, Concilian (Société Générale) ou Recocash ont besoin de scaler leur recouvrement sans embaucher 50 chargés de recouvrement. Get Bill devient leur bras armé automatisé pour récupérer les factures B2B impayées.

Segment 3 : Leasing (équipements + véhicules)
Marché : ~50 milliards d’euros de contrats de leasing en France. Les sociétés de leasing automobile ou d’équipement industriel subissent des impayés chroniques. GetBill relance automatiquement les débiteurs avant que le dossier ne passe en contentieux judiciaire (ce qui coûte 10x plus cher).

Segment 4 : Cabinets de Recouvrement (B2B2C)
Marché : 400+ cabinets en France traitant 59 milliards d’euros d’impayés annuels. C’est le segment le plus évident : Get Bill devient le SaaS de référence pour les cabinets qui veulent automatiser leurs appels sortants. Stratégie white-label possible : le cabinet utilise GetBill en interne, ou le revend à ses propres clients sous sa marque.

Quoi qu’il en soit, la stratégie est claire : conquérir les 400 cabinets français d’abord, puis attaquer l’Europe (Espagne, Italie, Allemagne où les délais de paiement sont encore pires). Le TAM global du recouvrement B2B est estimé à 10,09 milliards USD en 2025, selon BusinessResearchInsights, avec un TCAC de 7,6% jusqu’en 2033.

Joachim Mercier : De ClapCharts (Default Dead) à Get Bill (Default Alive)

Il y a une raison pour laquelle Joachim Mercier a choisi de bootstrapper GetBill. Une raison qui remonte à 2016, quand il co-fondait ClapCharts, une application de découverte musicale pour iOS/Android. Le projet a levé un peu d’argent, construit une communauté de musiciens et labels, puis… s’est éteint. Pas de faillite spectaculaire. Juste un « default dead » silencieux—cette mort lente des startups qui n’atteignent jamais le Product/Market Fit mais qui refusent d’admettre l’échec.

Entre 2020 et 2025, Mercier a géré Studio Equinoxe, une agence web/mobile design. Revenus stables. Pas de scaling hypergrowth. Pas de levée Series A. Juste une entreprise viable qui paie les salaires et génère du cash. C’est cette expérience—construction d’un business sans brûler du venture capital—qui a façonné la thèse GetBill.

Voici donc la rupture intéressante : GetBill n’est pas une « licorne en devenir ». C’est une startup de viabilité. Zéro financement externe documenté (Crunchbase Rank 788,452 = startup invisible pour les VCs). 1 à 10 employés. 1 011 visiteurs mensuels sur getbill.io (très early stage). SASU parisienne créée le 2 février 2025 au 22 rue Barrault, 75013 Paris (RCS Paris B 941074098).

La stratégie ? Prouver le modèle économique avant de lever. Montrer que GetBill peut atteindre 300-400K€ ARR avec 30 à 50 clients payants d’ici fin 2026, puis lever une Série A de 3 à 5 millions d’euros auprès de VCs FinTech (pas avant). C’est l’inverse du playbook SaaS classique (lever tôt, scaler vite, brûler du cash). C’est le playbook de la génération post-2022 : survivre d’abord, scaler ensuite.

Le Paysage Concurrentiel : Pourquoi GetBill Est Seul sur le Téléphone

On pourrait croire que GetBill arrive sur un marché saturé. Après tout, des dizaines de startups françaises attaquent le recouvrement : LeanPay (SaaS dashboards + email/SMS automation), Upflow (multi-channel payments, Series B), Clearnox (chatbot conversationnel), ou encore GCollect (marketplace dettes secondaires).

Mais voilà le twist : aucun ne fait de voice AI. Tous automatisent l’email, le SMS, les dashboards analytics, les workflows de paiement. Personne ne touche au téléphone. Pourquoi ? Parce que la voix est complexe, réglementée, et culturellement sensible en France. Un chatbot qui envoie un email agressif, c’est annoying. Un agent vocal IA qui appelle à 8h du matin, c’est du harcèlement potentiel.

GetBill prend ce risque—et c’est son moat. Si Mercier réussit à prouver que l’IA vocale peut être respectueuse, conforme RGPD, et efficace, il gagne un avantage défensif massif. Les concurrents devront construire leur propre stack vocale (6 à 12 mois de dev) ou racheter GetBill. C’est l’équivalent de ce que Twilio a fait pour l’API SMS : devenir l’infrastructure invisible mais indispensable.

Les vrais concurrents ne sont pas les startups. Ce sont les 400 cabinets traditionnels qui refusent de changer. Et là, GetBill a un avantage psychologique : il ne menace pas de remplacer les humains. Il promet de les libérer des tâches répétitives pour qu’ils se concentrent sur les cas complexes. C’est une proposition de valeur défensive (réduction de coûts) ET offensive (augmentation du taux de recouvrement). Les deux à la fois.

2027 : GetBill Sera-t-il le Salesforce du Recouvrement Français ?

L’avenir de GetBill dépend de trois variables : la vitesse d’adoption des cabinets conservateurs, la capacité à maintenir un CAC inférieur au LTV avec zéro funding, et l’arrivée ou non de concurrents bien financés (probablement Upflow ou LeanPay qui ajoutent la voix à leur stack).

Scénario optimiste : Si GetBill convainc 100+ cabinets français d’ici mi-2026, la startup lèvera une Série A de 3 à 5 millions d’euros auprès de VCs FinTech spécialisés (Elaia, Serena, 360 Capital). Elle s’étendra en Europe (Espagne, Italie, Allemagne où les délais de paiement dépassent 150 jours). Le recouvrement vocal français aura trouvé son champion, et GetBill deviendra l’infrastructure de facto pour toute agence qui veut automatiser. Valorisation 2027 : 50 à 80 millions d’euros.

Scénario réaliste : Plus probablement, GetBill atteindra 30 à 50 clients payants d’ici fin 2026, générant 300 à 400K€ ARR. Le Product/Market Fit sera validé mais fragmenté (succès dans l’immobilier, difficultés dans l’affacturage B2B complexe). Une levée bridge de 1 à 2 millions d’euros sera nécessaire en 2026 avant une vraie Série A en 2027. Le marché restera fragmenté avec plusieurs acteurs coexistant (GetBill pour la voix, LeanPay pour les dashboards, Upflow pour les paiements). Valorisation 2027 : 15 à 30 millions d’euros.

Scénario pessimiste : Si l’inertie française s’avère insurmontable, GetBill brûlera son cash sans atteindre 20 clients payants. Les cabinets refuseront de céder le contrôle du téléphone à une IA, invoquant la déshumanisation, le risque légal, ou simplement la peur du changement. Pivot vers l’immobilier pur (relance loyers) sera tenté mais échouera face à la concurrence des assureurs GLI (garantie loyers impayés). Ce serait la énième preuve que même la meilleure tech ne peut forcer un marché qui refuse de changer. Valorisation 2027 : 0 (shutdown ou acqui-hire à prix cassé).

Quelle trajectoire suivra GetBill ? Les 12 prochains mois seront décisifs. Rendez-vous fin 2026 pour le premier bilan. Mais une chose est certaine : si GetBill réussit, ce sera le signal que le recouvrement français arrête de jouer à l’Amérique des années 90. Il devient lui-même. Moderne. Automatisé. Efficace.

Questions Fréquentes (FAQ)

Qu’est-ce que GetBill ?

GetBill est une plateforme SaaS d’IA vocale pour automatiser le recouvrement de créances par téléphone. Fondée en février 2025 par Joachim Mercier (Epitech, ex-ClapCharts, Studio Equinoxe), la startup propose des agents conversationnels IA qui relancent les débiteurs automatiquement. Zéro financement externe documenté, stratégie bootstrap, siège social à Paris (75013).

Qui est Joachim Mercier ?

Joachim Mercier est le fondateur et CEO de GetBill. Diplômé d’Epitech, il a co-fondé ClapCharts (2016-2021, application musicale iOS/Android qui n’a pas scalé) puis Studio Equinoxe (agence web/mobile design, toujours active). Son parcours : échec de scaling (ClapCharts) → stabilité (Studio Equinoxe) → disruption (GetBill). Thesis : l’IA vocale peut récupérer 4,8 milliards d’euros abandonnés en France chaque année.

Combien GetBill a-t-elle levé ?

Zéro euro de financement externe documenté (Crunchbase, Societe.com). Stratégie bootstrap pure. Signal de confiance sur la viabilité du modèle : Mercier prouve le Product/Market Fit avant de lever. Objectif probable : 300-400K€ ARR avec 30-50 clients d’ici fin 2026, puis Série A de 1 à 5M€ en 2027.

Quel problème GetBill résout-il ?

Le recouvrement traditionnel coûte 50 à 80 euros par relance téléphonique manuelle, ne scale pas, et abandonne 4,8 milliards d’euros d’impayés chaque année en France (sur 59 milliards totaux). GetBill automatise les appels sortants via IA vocale conversationnelle, divisant les coûts par 10 et permettant aux cabinets de relancer 100+ débiteurs par jour au lieu de 15-20.

Quelle est la taille du marché du recouvrement en France ?

59 milliards d’euros d’impayés annuels en France, 800 milliards d’euros de crédit interentreprises, 400+ cabinets de recouvrement, 67 830 défaillances d’entreprises en 2024 (25% causées par impayés). Marché global B2B recouvrement : 10,09 milliards USD en 2025, TCAC 7,6% jusqu’en 2033. Malgré ces chiffres, seulement 11% des agences utilisent l’IA (vs 60% qui l’évaluent).

Pourquoi pas LeanPay, Upflow ou Clearnox ?

LeanPay : Email/SMS automation + dashboards ML, pas de voix. Upflow : Multi-channel payments automation (API-first, Series B), pas de téléphone. Clearnox : Chatbots conversationnels (texte), pas de voix. GCollect : Marketplace dettes secondaires. GetBill est le SEUL acteur français à faire de l’IA vocale conversationnelle pour le recouvrement. C’est son moat défensif.

Qui utilise GetBill aujourd’hui ?

Données confidentielles (very early stage, 9 mois d’existence, 1 011 visiteurs mensuels). Cibles principales : cabinets de recouvrement PME (400+ en France), sociétés d’affacturage (Allianz Trade, Concilian, Recocash), gestionnaires immobiliers (syndics, sociétés de gestion locative), sociétés de leasing (automobiles, équipements industriels).

Quels sont les prochains objectifs de GetBill ?

Validation Product/Market Fit auprès de 30 à 50 cabinets français d’ici fin 2026. Génération de 300 à 400K€ ARR (Annual Recurring Revenue). Levée bridge de 1 à 2M€ en 2026 ou Série A directe de 3 à 5M€ si traction forte. Expansion géographique (Europe : Espagne, Italie, Allemagne) après consolidation France. Objectif long terme : devenir l’infrastructure vocale IA de référence pour tout le recouvrement européen.

Conclusion : L’Inertie Française Face à l’Évidence Mathématique

GetBill n’est pas une révolution technologique. C’est une révolution d’applications. Prendre ce qui existe (IA vocale) et le déployer dans un marché qu’on a abandonné au siècle dernier (recouvrement français). Et c’est là que Joachim Mercier devient dangereux—au meilleur sens. Il n’a pas besoin d’inventer la technologie. Il doit juste montrer qu’elle marche. Que quatre heures par jour deviennent vingt minutes. Que 4,8 milliards d’euros abandonnés redeviennent actif.

Je le dis avec une amertume sincère : ce n’est rarement la technologie qui échoue, mais l’écosystème qui la rejette. Les 400 cabinets français de recouvrement ont le choix. Continuer à payer 50 à 80 euros par relance manuelle, perdre des millions en impayés non réclamés, et subir la concurrence des assureurs et fintechs. Ou adopter GetBill, diviser leurs coûts par 10, et récupérer enfin ces 4,8 milliards que personne ne réclame.

Me croirez-vous si je vous dis que le signal le plus fort serait que GetBill n’ait PAS besoin de lever 20 millions d’euros pour réussir ? Que la vraie disruption ne vient pas des licornes surévaluées, mais des startups bootstrappées qui prouvent leur modèle avant de scaler ? Si GetBill atteint 500K€ ARR sans financement externe, ce sera la preuve que le recouvrement français peut enfin devenir adulte. Automatisé. Efficace. Humain là où ça compte. Et machine là où ça scale.

Rendez-vous en 2027. D’ici là, surveillez le nombre de cabinets qui adoptent GetBill. Ce sera l’indicateur le plus honnête de la volonté française d’arrêter de perdre 4,8 milliards par an. Ou de continuer à jouer à l’ancienne, en espérant que le problème disparaisse tout seul. Spoiler : il ne disparaîtra pas. Il attend juste qu’un agent IA décroche le téléphone.


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Entrepreneur et micro-investisseur, j'écris sous le nom de L. Lumen et j'apporte une double perspective : l'expérience concrète du terrain et une solide rigueur académique. Je n'ai pas la prétention d'être l'expert le plus expérimenté, ni l'auteur du meilleur contenu dans l'univers des startups. Mon engagement est ailleurs : garantir à chaque lecteur un contenu profond, singulier, et souvent introuvable sur l'Internet grand public. Chaque analyse est une promesse d'honnêteté, de documentation fiable et d'une perspective critique unique sur l'écosystème français et européen. Avec plus de 40 articles analytiques publiés sur MagStartup.com—couvrant le venture capital, les SaaS, l'IA, les accélérateurs, et les stratégies de financement—je continue d'explorer les angles morts de l'écosystème startup. Mon travail ne s'arrête pas. La production continue. L'analyse s'affine. La critique s'approfondit. L. Lumen reste une énigme volontaire : ni influenceur, ni gourou. Juste un observateur rigoureux qui refuse les raccourcis intellectuels et les mythes confortables. "Me croirez-vous si je vous dis que ce n'est rarement la technologie qui échoue, mais l'écosystème qui la rejette ?
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