En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Mag StartupMag StartupMag Startup
  • Incubateurs
    • 43 incubateurs à Paris
    • 35 incubateurs Hors Paris
  • Accélérateurs
    • 66 accélérateurs à Paris
    • 67 accélérateurs en Régions
  • Startup
    • Comment Blast.Club redéfinit le Venture Capital en Europe – 26 investissements en 24 mois
    • Jean-Michel Karam : L’Aigle et le Tsunami – Leçon d’un Combattant qui a Démoli la Règle
    • Les 20 SaaS français High Growth acquis : étude complète d’acquisition SaaS francais et startup saas francaise 2024
    • Pourquoi l’Accès au Y Combinator n’est que la Moindre des Victoires d’Anthony Bourbon : Le Business Modèle de la Colère Transformée
    • Stratégie post-acquisition : Comment les fonds de Private Equity européens transforment le SaaS en forces mondiales ?
    • Timax Échec : 8 Alternatives Gratuites pour Gestion du Temps en Startup (2025)
    • Valorisation Startup : L’Outil de Négociation à Chaque Phase
Magstartup.com © 2025 Tous droits réservés.
Reading: Éric Larchevêque : 95% en Bitcoin, Conviction d’un Iconoclaste
Notification Voir plus
Font ResizerAa
Mag StartupMag Startup
Font ResizerAa
  • Incubateurs
  • Accélérateurs
  • Startup
  • Accueil
  • 43 incubateurs à Paris
  • 35 incubateurs Hors Paris
  • Startup
    • Investissement
    • Acquisitions
    • IA
Have an existing account? Sign In
Follow US
  • À propos
  • Conditions d’utilisation
  • 43 incubateurs Clés à Paris
  • Les Incubateurs Régionaux
Magstartup.com © 2025 Tous droits réservés.
Accueil » Blog » Éric Larchevêque : 95% en Bitcoin, Conviction d’un Iconoclaste

Éric Larchevêque : 95% en Bitcoin, Conviction d’un Iconoclaste

Dernierre mise à jour 4 novembre 2025 08:50
L. Lumen
Published: 4 novembre 2025
Angel investor CEO Entrepreneuriat Éric Larchevêque Fondateur Investisseur QVEMA Startup
Partager
21 Min de lecture
Éric Larchevêque

En 2019, le board de Ledger signifie à son cofondateur qu’ils n’ont plus confiance en lui. Pas de caméras. Pas de discours préparé. Juste la brutalité d’un CEO qui doit choisir entre se battre ou tomber sur son épée. Éric Larchevêque choisit la seconde option. En quelques heures, il passe de « jamais je ne lâcherai mon poste » à « bon, je pars ». Puis il remplit un carton avec ses affaires et quitte l’entreprise qu’il avait cofondée.

Contents
  • Le Jour Où Éric a Vu des « Âmes en Peine » Chez Philips
  • Jeanette.fr — Quand 20 000 Francs Révèlent une Opportunité
  • 5 Décembre 2013 : Le Communiqué Qui Cimente Tout
  • 95-96% en Bitcoin : La Décision Radicale
  • En 2019, Il Choisit un CEO Meilleur Que Lui
    • Éric a deux options :
  • Le Projet Sologne : Autonomie, Forêt et Survie en Groupe
  • 2027 : Le Visionnaire Qui Avait Vu Juste ?
    • FAQ
      • Qu’est-ce que Ledger ?
      • Qui est Éric Larchevêque ?
      • Pourquoi Éric a-t-il tout mis en Bitcoin ?
      • Quels sont les risques du Bitcoin selon les experts ?
      • Pourquoi pas Coinbase ou Binance pour stocker ses Bitcoin ?

Éric Larchevêque n’est pas un entrepreneur conventionnel. À 51 ans, cet ingénieur ESIEE devenu serial entrepreneur incarne une trajectoire hors norme : hacker étudiant, fondateur de Carpédiem dans l’industrie du divertissement pour adultes (générant 1,5 million d’euros par mois), cofondateur de Ledger — licorne valorisée à 1,5 milliard d’euros selon TechCrunch — et investisseur dans plus de 50 startups.

Mais ce qui le distingue ? 95-96% de son patrimoine financier est en Bitcoin. Pas en euros. Pas en actions. Pas en obligations. Il a tout vendu, tout cassé, tout converti. Et il dort paisiblement la nuit. Selon ses propres mots lors d’une interview accordée à Finary Talk en avril 2024 : « Je ne pourrais pas dormir la nuit si j’avais tout mon argent en euros, en actions ou en obligations. »

En 2025, alors que les institutions débattent encore de la légitimité du Bitcoin, Éric vit déjà dans le futur qu’il a prédit il y a dix ans.


Le Jour Où Éric a Vu des « Âmes en Peine » Chez Philips

En 1996, jeune ingénieur fraîchement diplômé de l’ESIEE Paris, Éric Larchevêque effectue son stage de fin d’études chez Philips Semiconductors. Mission : développer la télévision numérique terrestre. Sauf que le produit ne sera commercialisé que douze ans plus tard.

Douze ans. Pas douze mois.

Je voyais tous ces ingénieurs errer dans cet énorme bâtiment grisâtre comme des âmes en peine, raconte-t-il dans le podcast LEGEND en janvier 2025. Je me disais : comment font-ils pour ne pas se pendre ?

Cette expérience forge une conviction irréversible : le salariat est une prison. Pour quelqu’un qui veut créer, l’entreprise traditionnelle étouffe. À l’époque, les petites structures n’existent pratiquement pas en microélectronique — seulement des géants comme Philips, Siemens ou Texas Instruments, où l’innovation meurt lentement sous le poids des process.

Éric fait alors le calcul le plus important de sa vie : si je ne peux pas travailler pour quelqu’un, je dois travailler pour moi-même. Même si ça implique gagner beaucoup moins que ses camarades bien payés. La liberté vaut tous les sacrifices.

En sortant de Philips, il achète des livres à la Fnac : Comment créer son entreprise, Comment créer sa SARL. En 1996, l’entrepreneuriat n’existe pas comme concept. Pas de YouTube. Pas de podcasts. Il faut tout apprendre seul.

Il tape ses statuts sur Word, apprend la comptabilité, déclare son entreprise. Commence à proposer des sites internet aux entreprises qui ne comprennent même pas l’intérêt du web. « C’est comme le Minitel, mais en couleur et plus rapide. » Réponse typique : « Ça sert à rien. On a le Minitel. »

Trois ans plus tard, un client va tout changer.


Jeanette.fr — Quand 20 000 Francs Révèlent une Opportunité

En 1998, Éric et son associé Laurent ont un client qui utilise leur outil de mesure d’audience. Le site : je…..e.fr. Un site de contenu pour <…….> Qualité : nulle. Interface : horrible.

Le client explique : « Mon hébergeur est en panne depuis un mois. »

Puis il ajoute : « J’ai perdu un mois de chiffre d’affaires. 20 000 francs. »

20 000 francs. Environ 3 000 euros. En un mois. Avec un site médiocre.

Éric et Laurent se regardent. Eux travaillent comme des forcenés pour gagner peut-être 7 000 à 15 000 euros par an. Ce gars-là, avec un site de qualité discutable, fait 20 000 francs par mois.

Du jour au lendemain, ils créent Carpédiem SRL de presse (capital : 2 000 francs — un hack juridique pour contourner les 50 000 francs d’une SARL classique). Stratégie : développer une plateforme de contenu pour <…….> avec monétisation par carte bancaire et numéros surtaxés.

Les résultats explosent :

  • Mois 1 : 30 000 francs
  • Mois 3 : 70 000 francs
  • Mois 12 : 500 000 francs
  • Peak : 1,5 million d’euros par mois

En 2002, Carpédiem génère environ 20 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel avec une quarantaine d’employés. Le trafic atteint le top 10 français — devant TF1 à certains moments.

Comment ? En inventant l’affiliation. Ils proposent aux webmasters amateurs : « Fais de la pub pour mon site, je te reverse un pourcentage du chiffre d’affaires que tu génères. » Résultat : des dizaines de milliers d’affiliés envoient du trafic.

Cette période controversée de sa carrière — bâtie sur une industrie dont les dérives éthiques soulèvent encore aujourd’hui des débats — finance néanmoins le capital qui lui permettra plus tard de créer Ledger.


5 Décembre 2013 : Le Communiqué Qui Cimente Tout

Le 5 décembre 2013, la Banque de France publie un communiqué sur le Bitcoin :

N’offrant aucune garantie de sécurité, de convertibilité ou de valeur, le Bitcoin présente peu d’intérêt pour une utilisation par les acteurs économiques au-delà des aspects marketing et publicitaires, tout en les exposant à des risques importants.

Éric lit ce texte et réagit instantanément. Dans son interview à Finary Talk, il explique :

Soit ils n’ont rien compris, soit ils ont tellement bien compris qu’ils mettent en place un discours négatif pour bloquer son développement. Ça a eu l’effet inverse.

Pour Éric, si le Bitcoin ne servait vraiment à rien, pourquoi la Banque de France s’embêterait-elle à le critiquer ? L’institution sent qu’elle perd le contrôle.

Mais il y a une deuxième révélation. Après avoir créé la Maison du Bitcoin et discuté avec ces personnes, Éric comprend :

Les commentaires négatifs viennent d’une véritable incompétence, d’une faiblesse d’esprit et d’une paresse intellectuelle totale.

Selon lui, ce n’était pas de la malveillance. C’était de l’incompétence pure. Les gens à la Banque de France ne comprenaient simplement pas ce qu’est le Bitcoin.

Pourquoi ? Comme l’explique Éric : « Quand tu es payé pour ne pas comprendre quelque chose, c’est très difficile de le comprendre. »

Notons toutefois que cette lecture radicale fait débat. Des économistes comme Paul Krugman ou la Banque Centrale Européenne maintiennent leurs réserves sur la volatilité et les risques structurels du Bitcoin — des critiques qui ne relèvent pas nécessairement de l’incompétence mais d’une analyse différente des risques macroéconomiques.

Ce communiqué a néanmoins eu un effet inattendu : il a cimenté la conviction absolue d’Éric que le Bitcoin était la solution.


95-96% en Bitcoin : La Décision Radicale

Voici la décision la plus radicale qu’Éric ait jamais prise :

Quand j’ai décidé de tout mettre en Bitcoin en 2014, j’ai vendu tous mes euros, j’ai cassé mes assurances-vie, j’ai vraiment fait ‘all-in’ en Bitcoin. Donc 95-96% de mon patrimoine financier est en Bitcoin.

Immédiatement après, il précise : « Je ne recommande cela à personne. Ce n’est pas du tout un conseil d’investissement. »

Pour Éric, le Bitcoin n’est pas un investissement. Il ne l’a jamais vu comme un moyen d’attendre un retour. Il l’a toujours vu comme une réserve de valeur.

La distinction est fondamentale :

Un investissement : j’achète, j’attends que ça monte, je revends, je prends mes bénéfices.

Une réserve de valeur : je possède quelque chose qui va conserver mon pouvoir d’achat dans le temps.

Avant le Bitcoin, Éric utilisait l’or. Il achetait des lingots. Mais l’or a un problème : lourd, difficile à transporter, compliqué à diviser, contrôlé par les États.

Le Bitcoin résout ces problèmes. C’est de l’or numérique : portable, divisible à l’infini, décentralisé. Aucun État ne peut le confisquer si tu le stockes correctement. Aucune banque centrale ne peut en imprimer plus.

Contrairement à l’euro ou au dollar — des monnaies que les gouvernements peuvent imprimer à l’infini — le Bitcoin a une limite stricte : 21 millions. Jamais plus. Cette rareté programmée constitue, selon les partisans du Bitcoin, la garantie ultime contre l’inflation.

Résultat ? Aujourd’hui, en 2025, alors que le Bitcoin oscille autour de 100 000 dollars et qu’Éric prédit qu’il dépassera 250 000 dollars avant juin 2025, il dort paisiblement.

Mais cette radicalité a un prix. En 2017, lors de l’ICO d’Ethereum, Éric a reçu 20 000 Ethers pour 5 Bitcoin (environ 500-600 euros par Bitcoin, soit moins de 5 000 euros au total). Début 2017, Ethereum monte à 10 dollars. Éric vend tout. Convertit en Bitcoin.

Puis Ethereum explose. 1000x.

Il ne regrette rien. La leçon apprise est plus importante :

La seule manière de faire du rendement en crypto, c’est d’acheter et d’oublier. Tout le reste, tu ne peux que perdre.

C’est la sagesse de l’absolutiste. Si tu crois vraiment dans le Bitcoin, tu ne trading pas. Tu achètes et tu gardes.


En 2019, Il Choisit un CEO Meilleur Que Lui

En 2019, Ledger traverse une crise. Le marché crypto s’effondre. Les ventes chutent. Le board perd confiance en Éric.

Éric a deux options :

Se battre : renverser la table, dissoudre le board, garder le contrôle.

Partir : accepter que quelqu’un d’autre puisse faire mieux, laisser l’entreprise continuer sans lui.

En quelques heures, il passe de « jamais je ne lâcherai mon poste » à « bon, je pars ».

Pourquoi ? Parce qu’il fait un exercice de pensée brutal, comme il l’explique dans le podcast Métiers de Rêve :

D’un côté, c’est terrible parce que tout le sens de ta vie disparaît. Mais d’un autre côté, tu n’as plus de responsabilité. Et ce poids qui disparaît ouvre une porte.

Et surtout, parce qu’il y a Pascal Gauthier — un dirigeant compétent qui connaît bien Ledger.

Une analyse de L. Lumen pour MagStartup révèle que cette lucidité managériale est rare. Éric reconnaît que Pascal est meilleur CEO que lui. Pas parce qu’Éric est mauvais. Mais parce que Pascal a les compétences pour scaler sans culpabilité émotionnelle.

Aujourd’hui, en 2025, Ledger vaut 1,5 milliard d’euros. L’entreprise contrôle 70% du marché des portefeuilles matériels selon Crunchbase. 22% de tous les bitcoins du monde sont sécurisés par la technologie Ledger.

Éric avait raison. Pascal a fait un travail exceptionnel.

Éric n’a aucun regret :

On ne pourra jamais m’enlever ma qualité de cofondateur de Ledger. C’est une fierté que je garderai avec moi.

C’est la maturité entrepreneuriale à son sommet. Accepter que tu n’es pas le meilleur pour tous les rôles. Accepter que quelqu’un d’autre puisse mener ton entreprise vers des sommets que tu n’aurais jamais atteints.


Le Projet Sologne : Autonomie, Forêt et Survie en Groupe

À 50 ans, après avoir quitté Ledger, Éric fait un choix radical : il retourne à la terre. Il achète un domaine en forêt dans le Cher, à 20 minutes de Vierzon. Devient chasseur. Obtient des ports d’armes. Veut vivre en autonomie.

Pourquoi ? Parce qu’Éric croit que le système va s’effondrer. Selon lui, l’euro va s’effondrer. Le dollar va s’effondrer. Les dettes des États sont insoutenables. L’inflation va exploser.

Dans le podcast LEGEND, il explique :

Je pense qu’il est important de pouvoir vivre le maximum en autonomie. Cependant, la réalité, c’est qu’on ne survit qu’en groupe.

Éric n’est pas un survivaliste pur. Il ne croit pas qu’on peut survivre seul dans un bunker avec des conserves. Il croit qu’en cas de crise majeure, il faut se mettre en groupe. Créer une petite société. Un village.

Son projet : créer une commune autonome à Vierzon — un endroit où des gens partageant les mêmes valeurs (liberté, autonomie, préparation) peuvent vivre ensemble, cultiver leur nourriture, se défendre si nécessaire.

Cette vision radicale est cohérente avec tout son parcours. Éric a toujours refusé de dépendre des systèmes. Il a refusé le salariat. Il a refusé les monnaies fiduciaires. Il refuse maintenant les villes et les infrastructures centralisées.

Il veut retrouver ce qu’il avait enfant : les cabanes dans les forêts, la connexion avec la nature. Il veut avoir les mains dans la terre. Pouvoir dire à ses enfants : « Peu importe ce qui arrive, nous avons un refuge. »

Cette préparation reflète une conviction macroéconomique profonde, même si elle reste débattue par de nombreux économistes mainstream.


2027 : Le Visionnaire Qui Avait Vu Juste ?

L’avenir d’Éric Larchevêque dépend de trois variables : le prix du Bitcoin, la stabilité de l’euro, et la réussite de son projet Sologne.

Scénario optimiste : Si le Bitcoin dépasse effectivement 250 000 dollars avant juin 2025, Éric aura encore raison. Sa fortune personnelle — estimée à 350-400 millions d’euros — pourrait exploser. Il deviendra l’une des figures publiques les plus influentes de l’écosystème crypto français. Ses investissements directs dans plus de 50 startups généreront des exits spectaculaires. Son projet de commune autonome attirera des centaines de personnes cherchant une alternative.

Scénario réaliste : Le Bitcoin continuera de croître de manière volatile. Il dépassera peut-être 150 000 dollars d’ici fin 2025, mais n’atteindra pas les 250 000 dollars aussi vite. Ses investissements dans des startups deeptech généreront des retours modérés. Son projet Sologne restera un refuge personnel plutôt qu’une véritable commune. Le moment de vérité n’arrivera qu’en cas de crise majeure — qui n’arrivera peut-être pas dans les 5-10 prochaines années.

Scénario pessimiste : Si le Bitcoin stagne ou chute en dessous de 50 000 dollars — par exemple à cause d’une régulation agressive — alors la fortune d’Éric pourrait fondre. Avoir 95-96% de son patrimoine en Bitcoin est un pari qui peut aussi se retourner. Ce serait une leçon brutale : même les convictions les plus fortes ne protègent pas contre la volatilité.

Les prochains 18 mois seront décisifs. Quoi qu’il arrive, Éric restera une figure unique — un homme qui a refusé de jouer selon les règles, qui a construit des empires dans les marges, et qui a toujours eu le courage de ses convictions.


FAQ

Qu’est-ce que Ledger ?

Ledger est une entreprise française fondée en 2014 par Éric Larchevêque, Nicolas Bacca et Joël Pobeda. Elle fabrique des portefeuilles matériels (hardware wallets) qui permettent de sécuriser les bitcoins et cryptomonnaies. La technologie repose sur la carte à puce française — des microprocesseurs sécurisés inviolables. Ledger contrôle 70% du marché mondial et sécurise 22% de tous les bitcoins. Valorisation : 1,5 milliard d’euros (Série C, 2021).

Qui est Éric Larchevêque ?

Éric Larchevêque est un entrepreneur français de 51 ans, diplômé de l’ESIEE Paris. Il a cofondé Carpédiem (plateforme de contenu pour adultes), puis Ledger. Investisseur dans plus de 50 startups en direct. Juré dans Qui Veut Être Mon Associé (M6) depuis 2020. Vit en Sologne avec 95-96% de son patrimoine en Bitcoin. Consultez son Profil LinkedIn.

Pourquoi Éric a-t-il tout mis en Bitcoin ?

Selon Éric, le Bitcoin est une réserve de valeur, pas un investissement spéculatif. En 2014, il a vendu tous ses euros, cassé ses assurances-vie, et converti 95-96% de son patrimoine en Bitcoin. Raison : il estime que les monnaies fiduciaires (euro, dollar) risquent de perdre leur valeur à cause de l’impression monétaire infinie. Le Bitcoin, avec sa limite de 21 millions d’unités, représente pour lui une protection contre l’inflation.

Quels sont les risques du Bitcoin selon les experts ?

Les économistes traditionnels (Warren Buffett, Paul Krugman) critiquent le Bitcoin pour sa volatilité extrême, son absence de valeur intrinsèque, et son utilisation potentielle dans des activités illégales. La Banque Centrale Européenne a publié plusieurs rapports soulignant les risques de bulle spéculative. Selon Chainalysis, seulement 0,15% des transactions Bitcoin sont liées à des activités criminelles (2024), contredisant la critique du terrorisme.

Pourquoi pas Coinbase ou Binance pour stocker ses Bitcoin ?

Éric recommande d’être sa propre banque plutôt que de laisser ses Bitcoin sur des plateformes d’échange comme Coinbase ou Binance. Si tes Bitcoin sont sur une plateforme, tu ne les contrôles pas vraiment — la plateforme peut être hackée, faire faillite, ou geler tes fonds. Avec un portefeuille matériel Ledger, tu es le seul à détenir la clé privée. Principe fondamental : « Not your keys, not your coins. »


Éric Larchevêque incarne une cohérence rare : conviction philosophique profonde + décision financière radicale + design de vie autonome. Il ne parle pas Bitcoin. Il le vit. 95-96% patrimoine BTC n’est pas spéculation. C’est, selon lui, une théologie économique appliquée au quotidien.

En 2025, quand les experts débattent encore, Éric dort en paix. Il estime que les monnaies fiduciaires perdent leur valeur. Que les dettes sont insoutenables. Que l’inflation confisque silencieusement le pouvoir d’achat. Et que le Bitcoin est une réserve décentralisée qui échappe au contrôle des États.

Son parcours montre qu’on peut réussir en restant dans les marges. Qu’on peut construire sans obéir aux règles conventionnelles. Qu’on peut choisir la liberté plutôt que la sécurité.

Cette radicalité assumée, analysée par L. Lumen pour MagStartup, fait d’Éric une figure singulière dans l’écosystème entrepreneurial français. Pas un gourou. Pas un messie. Un homme qui a fait un pari macroéconomique brutal il y a dix ans et qui, jusqu’ici, maintient fermement sa conviction — avec les risques qu’elle comporte et la cohérence rare qui la rend si singulière.

TAGGED:BitcoinEntrepreneurInvestissementinvestisseurLedgerlicorneStartup
Partager cet article
LinkedIn Reddit Email Copier le lien
ParL. Lumen
Follow:
Entrepreneur et micro-investisseur, j'écris sous le nom de L. Lumen et j'apporte une double perspective : l'expérience concrète du terrain et une solide rigueur académique. Je n'ai pas la prétention d'être l'expert le plus expérimenté, ni l'auteur du meilleur contenu dans l'univers des startups. Mon engagement est ailleurs : garantir à chaque lecteur un contenu profond, singulier, et souvent introuvable sur l'Internet grand public. Chaque analyse est une promesse d'honnêteté, de documentation fiable et d'une perspective critique unique sur l'écosystème français et européen. Avec plus de 40 articles analytiques publiés sur MagStartup.com—couvrant le venture capital, les SaaS, l'IA, les accélérateurs, et les stratégies de financement—je continue d'explorer les angles morts de l'écosystème startup. Mon travail ne s'arrête pas. La production continue. L'analyse s'affine. La critique s'approfondit. L. Lumen reste une énigme volontaire : ni influenceur, ni gourou. Juste un observateur rigoureux qui refuse les raccourcis intellectuels et les mythes confortables. "Me croirez-vous si je vous dis que ce n'est rarement la technologie qui échoue, mais l'écosystème qui la rejette ?
Aucun commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Derniers articles

  • Y Combinator France : 29 Startups, 100% Survivent, 72% Stagnent 6 novembre 2025
  • Policloud : l’IA qui bouscule la décarbonation – Entre mythe industriel et guerre du code 5 novembre 2025
  • ALFI AI : L’Agent IA CGP à €100K Face aux Géants du WealthTech 3 novembre 2025
  • Éric Larchevêque : 95% en Bitcoin, Conviction d’un Iconoclaste 4 novembre 2025
  • MindLapse : l’IA peut-elle vraiment automatiser la thérapie ? 4 novembre 2025

Vous pourriez également aimer

Qui veut etre mon associé
EntrepreneuriatFondateurInvestissementInvestisseurLevée de fondsPre-SeedQVEMASeedSérie AStartup

Qui Veut Être Mon Associé (QVEMA) : le capital-risque mis en scène

L. Lumen
zparse
BootstrappingDeepTechFrench TechIASaaSStartup

Zparse : L’ETL No-Code Français qui Défie les Géants

L. Lumen
Yassir
Angel investorFinTechFoodTechInvestisseurLevée de fondsSérie BSérie CVC

Yassir : la super-app qui bouscule le VC africain

L. Lumen
Illustration futuriste d'une infrastructure cloud MCP-native pour agents IA au-dessus de Paris
DeepTechFrench TechIAInvestissementLevée de fondsSaaSSeedStartup

Alpic : 6M$ pour l’Internet que personne n’a encore vu

L. Lumen
La Fille du Grossiste qui Déclare la Guerre aux ERPs
FoodTechIAInvestissementLevée de fondsPre-SeedSaaSStartup

Stockline (YC S25) : La Fille du Grossiste qui Déclare la Guerre aux ERPs des Années 90

L. Lumen
Blast. Club L'Analyse du Portefeuille (26 StartUps)
DeepTechInvestissementInvestisseurLevée de fondsSeedSérie AStartup

Blast. Club: L’Analyse du Portefeuille (26 StartUps) qui Déconstruit le Mythe du Financement Purement Français

L. Lumen
Voir plus
  • À propos
  • Conditions d’utilisation
  • 43 incubateurs Clés à Paris
  • Les Incubateurs Régionaux

Toutes les dernières nouvelles de Mag Startup directement dans votre boîte de réception

Chez MagStartup, nous pensons qu’il faut créer le meilleur contenu focalisé sur l’univers des startups.

Bientôt disponible

Notre site web enregistre des cookies sur votre ordinateur. Ils nous permettent de nous souvenir de vous et de personnaliser votre expérience sur notre site.

Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Magstartup.com © 2025 Tous droits réservés.

Mag StartupMag Startup
MagStartup.com @ 2025
  • À propos
  • Conditions d’utilisation
  • 43 incubateurs Clés à Paris
  • Les Incubateurs Régionaux
Gérer le consentement
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel Toujours activé
L’accès ou le stockage technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
L’accès ou le stockage technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
  • Gérer les options
  • Gérer les services
  • Gérer {vendor_count} fournisseurs
  • En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
  • {title}
  • {title}
  • {title}
Welcome Back!

Sign in to your account

Nom d'utilisateur ou Email
Mot de pass

Mot de pass oublié?